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L’entreprise de construction Pizzera Poletti a pris une grande décision il y a six ans : créer un écosystème informatique efficient et sécurisé. Aujourd’hui, tous les logiciels de la société sont synchronisés grâce au connecteur SpiderBus.

connecteur de données pizzera et Spiderbus

PME familiale, Pizzera Poletti est spécialisée dans la maçonnerie, le béton armé, le terrassement et les canalisations depuis plus de 70 ans. Avec près de 200 collaborateurs en comptant les temporaires, la société basée à Renens a construit plus de 15 000 logements en Suisse romande. Elle se démarque par sa volonté de mettre les outils numériques au service de ses équipes, sur le terrain et dans les bureaux.

Elle a fait confiance à ARC Logiciels et SpiderBus (Harps), notamment, pour effectuer sa transition digitale. Le responsable administratif de Pizzera Poletti, Nicolas Fidanza, revient sur la mise en place de cet écosystème informatique.

Nicolas Fidanza, quel a été le déclic pour initier votre digitalisation ?

Il y a six ans, Pizzera Poletti a réfléchi à une vision globale de sa numérisation qui devait tenir compte de la sécurité des données, du respect des normes nLPD, de l’ergonomie pour les utilisateurs et du zéro papier. Nous voulions rendre nos processus plus efficients. Une donnée saisie ne devait plus jamais être saisie une nouvelle fois. Spiderbus a permis cela en synchronisant les données entre tous nos logiciels.

Aujourd’hui, ce sont 6 logiciels (BauBit Pro, l’ERP A3, Visual Planning, M-Files, Logifleet, EasyMission) qui communiquent entre eux grâce à SpiderBus. 39 types de données circulent avec 44 fournisseurs de données et 97 récepteurs de données. De quelles données parle-t-on ?

Un ensemble de données : collaborateurs, heures, montants de facture, projets spécifiques, numéros de chantiers ou de machines… On sait par ailleurs exactement qui y a accès ou non. Cela permet d’avoir une vision très précise des projets.

Qu’est-ce que cela a changé  au quotidien ?

Il y a six ans, on saisissait une première fois manuellement sur un papier qui était ensuite retranscrit dans un tableau Excel, puis ressaisit dans l’ERP A3 et dans le logiciel BauBit pour la saisie des heures et ainsi de suite. A présent, on traite une quantité de données 8 à 10 fois supérieure, sans avoir dû engager de nouveaux collaborateurs. Le but n’est pas de supprimer des postes de travail, mais d’éliminer les tâches répétitives, de fluidifier la charge et de gagner en efficacité.

Avez-vous observé l’impact de SpiderBus sur les erreurs de report de données ?

On a éliminé toutes les erreurs de report puisque la donnée est saisie une seule fois et est ensuite synchronisée. Cela évite d’avoir un nom d’entreprise écrit de plusieurs manières, ce qui générait 5 créanciers différents pour un seul fournisseur, par exemple.

Avec ce modèle intelligent, la gestion des temporaires devient particulièrement fluide. Pouvez-vous nous en dire plus ?

A l’époque, on saisissait les temporaires sur du papier carbone. Leurs données et leurs heures étaient ensuite reportées dans différents logiciels (ERP A3 et M-Files) pour être vérifiées, validées et enfin entrer dans le flux de facturation. Le processus prenait des semaines. Aujourd’hui, cela se fait en quelques minutes. Les heures sont disponibles pour l’agence temporaire, le coût est imputé au chantier et la facture de l’agence peut-être réconciliée, tout cela avec une seule saisie.

La gestion des machines est également un défi. De quelle manière le connecteur intelligent a-t-elle simplifié la facturation des machines ?

La question était toujours de savoir où est la machine, a-t-elle travaillé et pour combien de temps. SpiderBus récupère les données issues du capteur GPS de la machine, les compare à celles du logiciel de planification Visual Planning, notamment. Cela permet tout d’abord de contrôler directement s’il y a une erreur et si la machine doit être déplacée. Ces données sont automatiquement envoyées dans BauBit qui fournit un rapport avec le prix de revient de la machine. Cela prend quelques minutes.

Comment s’est déroulé la mise en place de cet écosystème chez Pizzera Poletti avec ARC Logiciels et SpiderBus (Harps) ?

Cela a été une collaboration entre toutes les équipes chez nous. Chacun a mis une pierre pour faire avancer le projet. Les interactions avec ARC Logiciels et SpiderBus ont été très très bonnes, avec beaucoup de patience, d’écoute et des questions constructives.

Aujourd’hui, quels sont les points d’amélioration de cet écosystème ?

Nous évaluons l’implantation de l’intelligence artificielle (IA). Avec ce travail d’identification et de synchronisation des données déjà fait, nous pourrons progressivement mettre en place la BI. La machine est désormais meilleure et plus rapide que l’humain pour compiler des données. Cela permettra de libérer le collaborateur de tâches rébarbatives pour lui donner un rôle plus intéressant.

Vous évoquez l’importance de l’humain dans cette transition. Un conseil ?

Globalement, il y a eu très peu de résistance au changement dans nos équipes. La plupart se sont très vite impliquées. Il y a cependant une chose que je ferais différemment. Nous n’avons peut-être pas suffisamment communiqué en interne sur les buts globaux de cette transition. La préparation des équipes au changement est essentielle et permet à tous de mieux suivre le déroulement. L’autre point est que nous avons voulu ménager les équipes en avançant par petites étapes. Or, un changement reste un changement, qu’il soit petit ou grand. L’échelonner trop génère parfois un stress qui dure plus longtemps. Nous sommes une entreprise familiale et l’humain est au centre que l’on digitalise ou non une partie de son travail. Cela, il faut l’expliquer.

Un mot sur le rapport qualité-prix de l’implantation de SpiderBus ?

Il est difficile de pondérer le rapport entre les coûts de mise en place de cet écosystème informatique et l’économie faite en temps et en corrections d’erreurs de saisies. Nous n’avons pas mesuré en amont le temps que prenait tous nos processus, mais le gain est évident.

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